Sur le vif

"work in progress" permanent
est conçu comme une installation pour marionnettes, écriture, scénographie et art
contemporain.
Performance poétique et théâtrale, "work in progress" permanent, nous inventons un
dispositif d’échange dans le temps, en plusieurs étapes géographiques. Nous réunissons
une communauté internationale de France à Cuba, d'Europe centrale au Liban ...
Artistes, écrivains, chercheurs et ingénieurs se retrouvent autour d'une représentation
allégorique du monde.
Ce titre évocateur de pays lointains nous parle du monde d'aujourd'hui, ici même, au
milieu de nos utopies. D'ici à la fin d'un rêve au milieu de nos renoncements.
Tout se passe dans une grande installation évoquant un paysage désertique projeté dans
un avenir que nous connaissons déjà. Cet endroit est un choix politique qui préfigure
une civilisation à la limite de la nôtre, de l’infra-monde d’aujourd’hui, du supramonde
de demain. En tant que partie de l'évolution de notre monde contemporain,
c'est littéralement le théâtre de toutes les convoitises et fantasmes. Ce paysage évoque
un territoire gardé, surexploité, à la limite de notre quiétude, dans le hors-champ de
l'urbanisme civilisé, sans identité.
Les "êtres" qui errent à la recherche d’une vie meilleure, représentés ici par une multitude
de marionnettes, nous ressemblent étrangement
Le public circule librement autour de l'objet artistique pour mieux le questionner.
Ici, deux mondes s'affrontent:
Alors que le spectateur plonge dans ce paysage et un monde artisanal, il ne perçoit
guère la sphère numérique qui supervise ce territoire: dans les coulisses, loin de la
pièce où l’installation est posée, "le réseau" observe. Il convoite des terrains, opte pour
des actions qu'il confie à des machines automatisées, ordonne aux marionnettistes les
actions de la destruction et del'extraction des ressources à tout prix.

Intention

Même dans les endroits les plus hostiles de la Terre, la vie peut se développer. Une
équipe internationale à majorité allemande vient d’en apporter la preuve en s’intéressant
à l’une des régions les plus arides du globe, le désert d’Atacama, au Chili. Moins de
20 millimètres de pluie par an et des sols très salés car non lessivés n’empêchent pas
des bactéries de se développer selon des résultats tirés d’échantillons prélevés en 2015
et 2016. De précédentes expériences avaient déjà retrouvé des traces organiques, mais
elles pouvaient très bien correspondre à des restes morts apportés par les vents. Cette
fois les analyses génomiques et biochimiques prouvent qu’il y a bien une activité microbienne.
Des traces d’ATP et d’enzymes ont ainsi été retrouvées. Cela conforte l’idée que
d’autres environnements salés, secs et soumis à des radiations ultraviolettes, comme sur
la planète Mars, pourraient avoir abrité de la vie. »

Distribution

Ezéquiel garcia-Romeu; Iroslav Petkov; Inbal Yomtovian, Alicia Malialin
et Thierry Hett, Theodore Vodenitcharov
Composition quatuor a corde: René Koering
Composition décor sonore: Stéphane Morrisse
Direction de Production Frédéric Poty
Co-production:
-THÉÂTRE DE LA MASSUE
-THÉÂTRE NATIONAL DE NICE – TNN
-THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION-CDN DE LYON
-LE THÉÂTRE – SCÈNE NATIONALE DE SÉNART
-LE CARRÉ – SCÈNE NATIONALE DE CHATEAU-GONTIER
-THÉÂTRE NATIONAL DE MARIONNETTES DE VIDIN (BG)
-PLOVDIV CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE (BG)
-EXTRA-PÔLE

Téléchargements

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