Sur le vif
Spectacle
Ma mère c'est pas un ange (mais j'ai pas trouvé mieux)
TURAK THEATRE
Auteur: Emili Hufnagel
Mise en scène: Emili Hufnagel
Technique: Théâtres d'objets, masques et marionnettes
C’est l’histoire d’une femme ordinaire, vieille, au visage marqué par les traces du passé ; c’est l’histoire d’une nuit de solitude pour aller à la rencontre des souvenirs qui blessent, des angoisses qui peuplent les rêves, des triomphes imaginaires ; c’est l’histoire poétique d’une quête intime, ancrée dans le monde qui gronde autour ; c’est l’histoire d’une réconciliation.
L’écriture au plateau du théâtre d’objets du Turak permet de jouer la distance avec le réel dans une fable visuelle, musicale et poétique. Dans Ma mère c’est pas un ange le vocabulaire physique et poétique fait dialoguer le corps des acteurs, les objets usés, les marionnettes, les masques qui sont mis en jeu pour créer des situations dramatiques. La présence de la vieille, sa fragilité, son isolement, son rêve de libération, ont été porté par l’évolution physique de la scénographie : une serre de verre, cocon protecteur ou prison.
Dès le début, cette femme, seule, est là, elle a peur, elle a peut-être perdu la tête. Elle cache sa vulnérabilité sous un déguisement d’homme, s’amuse à jouer les Calamity Jane, protection de pacotille contre un monde brutal où être une vielle femme vous rend marginale.
Elle vit dans un espace clos, un kiosque aux murs de verre, une serre transparente. Elle est enfermée mais exposée au regard de tous. Elle devrait se sentir en sécurité, mais on peut épier le moindre de ses gestes. Dehors sous les lampadaires, trois voisins la regardent. Autour d’elle le monde gravite : voisins, amis ou ennemis, nouvelles venues du dehors, catastrophes ou lettres d’amour, événements terrifiants ou réjouissances, passé et présent enchevêtrés… On joue sur les frontières du dedans et du dehors, de l’intime et du rapport aux autres.
Peut-être que nous sommes entrés par effraction dans son rêve ?
C’est une fable où tout est vrai, où tout est faux, qui donne corps aux cauchemars pour les affronter avec le rire, qui permet aux rêves de se réaliser. Une histoire où les souvenirs sont un peu trafiqués, où la peur et la dérision font bon ménage. Rien n’est réaliste mais tout est réel : les rats, ces figures qui inspirent du dégoût ou de la compassion, les lettres que cette femme reçoit, ses visages multiples qui superposent toutes les femmes qu’elle a été, ses démons intérieurs et ses aventures héroïques…
Le spectacle s’écrit comme une invitation à chaque spectateur, jeune ou moins jeune, à se raconter sa propre histoire, à puiser dans cet entrelacs d’images qui disent de façon universelle notre besoin d’être inclus dans la farandole humaine, de rire de nos petits arrangements avec la réalité, de nous réconcilier avec nos démons, avec nos filles, avec nos mères, avec nous mêmes.
Distribution
Avec Patrick Murys, Charly Frénéa, Simon Giroud, Audric Fumet
Téléchargements
Prochaines dates
Lieu
Région
Début
Fin
Infos
Théâtre du Gymnase
Provence-Alpes-Cote d'Azur
04/11/2025
05/11/2025
Théâtre Edwige Feuillère
Bourgogne-Franche-Comté
26/03/2026
26/03/2026
Théâtre des Collines
Auvergne-Rhône-Alpes
28/04/2026
28/04/2026
Le Grand R
Pays-de-la-Loire
05/05/2026
06/05/2026
TURAK THEATRE
Auteur: Emili Hufnagel
Mise en scène: Emili Hufnagel
Technique: Théâtres d'objets, masques et marionnettes
C’est l’histoire d’une femme ordinaire, vieille, au visage marqué par les traces du passé ; c’est l’histoire d’une nuit de solitude pour aller à la rencontre des souvenirs qui blessent, des angoisses qui peuplent les rêves, des triomphes imaginaires ; c’est l’histoire poétique d’une quête intime, ancrée dans le monde qui gronde autour ; c’est l’histoire d’une réconciliation.
L’écriture au plateau du théâtre d’objets du Turak permet de jouer la distance avec le réel dans une fable visuelle, musicale et poétique. Dans Ma mère c’est pas un ange le vocabulaire physique et poétique fait dialoguer le corps des acteurs, les objets usés, les marionnettes, les masques qui sont mis en jeu pour créer des situations dramatiques. La présence de la vieille, sa fragilité, son isolement, son rêve de libération, ont été porté par l’évolution physique de la scénographie : une serre de verre, cocon protecteur ou prison.
Dès le début, cette femme, seule, est là, elle a peur, elle a peut-être perdu la tête. Elle cache sa vulnérabilité sous un déguisement d’homme, s’amuse à jouer les Calamity Jane, protection de pacotille contre un monde brutal où être une vielle femme vous rend marginale.
Elle vit dans un espace clos, un kiosque aux murs de verre, une serre transparente. Elle est enfermée mais exposée au regard de tous. Elle devrait se sentir en sécurité, mais on peut épier le moindre de ses gestes. Dehors sous les lampadaires, trois voisins la regardent. Autour d’elle le monde gravite : voisins, amis ou ennemis, nouvelles venues du dehors, catastrophes ou lettres d’amour, événements terrifiants ou réjouissances, passé et présent enchevêtrés… On joue sur les frontières du dedans et du dehors, de l’intime et du rapport aux autres.
Peut-être que nous sommes entrés par effraction dans son rêve ?
C’est une fable où tout est vrai, où tout est faux, qui donne corps aux cauchemars pour les affronter avec le rire, qui permet aux rêves de se réaliser. Une histoire où les souvenirs sont un peu trafiqués, où la peur et la dérision font bon ménage. Rien n’est réaliste mais tout est réel : les rats, ces figures qui inspirent du dégoût ou de la compassion, les lettres que cette femme reçoit, ses visages multiples qui superposent toutes les femmes qu’elle a été, ses démons intérieurs et ses aventures héroïques…
Le spectacle s’écrit comme une invitation à chaque spectateur, jeune ou moins jeune, à se raconter sa propre histoire, à puiser dans cet entrelacs d’images qui disent de façon universelle notre besoin d’être inclus dans la farandole humaine, de rire de nos petits arrangements avec la réalité, de nous réconcilier avec nos démons, avec nos filles, avec nos mères, avec nous mêmes.
Distribution
Avec Patrick Murys, Charly Frénéa, Simon Giroud, Audric Fumet
Téléchargements
Lieu | Région | Début | Fin | Infos |
---|---|---|---|---|
Théâtre du Gymnase | Provence-Alpes-Cote d'Azur | 04/11/2025 | 05/11/2025 | |
Théâtre Edwige Feuillère | Bourgogne-Franche-Comté | 26/03/2026 | 26/03/2026 | |
Théâtre des Collines | Auvergne-Rhône-Alpes | 28/04/2026 | 28/04/2026 | |
Le Grand R | Pays-de-la-Loire | 05/05/2026 | 06/05/2026 |