Sur le vif
Spectacle
Sortie de résidence : Clak
La cie Rubato est en résidence du 21 au 31 octobre 2025. Sortie de résidence le 30 octobre à 11h.
Ce spectacle se déroule dans un livre géant en pop up. L’histoire qui y est racontée est celle d’une claque. Clak est une main et un jour, elle a atterri sur le visage d’une enfant. Celle-ci ne peut plus s’en débarrasser. La claque finit toujours par revenir. Alors comment grandir quand on a une main à la place du visage ?
Intentions
Le livre que nous imaginons, en tant qu’objet et en tant que métaphore, est celui d’une histoire personnelle qui, en se déployant, se transforme en un terrain de lutte. L’histoire de l’enfant qui cherche à se défaire de la claque, de la violence qui s’incruste, est aussi l’histoire de toutes celles et ceux qui, en silence ou à voix haute, tentent de surmonter les violences sociales, culturelles, et systémiques.
C’est une lutte qui se joue sur le terrain de l’intime, mais qui trouve une résonance politique, car elle met en lumière les mécanismes de domination et d’injustice souvent invisibles dans nos quotidiens.
Ainsi, ce spectacle est un appel à réfléchir aux rapports de pouvoir et à revendiquer le droit de réécrire les récits imposés. Nous croyons que raconter son histoire, c’est faire un premier pas vers le changement. Le livre devient, dès lors, un lieu d’affrontement et de réconciliation, un espace où la violence se transforme et où l’intime se fait politique.
Ce projet est une invitation à imaginer un monde où l’on trouve des outils pour traiter les violences. En donnant à voir l’histoire d’un enfant qui se réapproprie son récit, nous espérons offrir aux jeunes spectateur·rice·s un espace pour qu’ils se réapproprient aussi les leurs.
À travers cette création, nous souhaitons explorer le caractère ludique du livre jeunesse en en faisant une œuvre démesurée. Nous voulons jouer avec les échelles pour plonger au cœur du livre, pour l’habiter, pour en faire un espace vivant. Nous voulons créer une forme curieuse et amusante.
Dans le spectacle, le livre prend des proportions gigantesques : il devient un refuge, un lieu où l’on rejoue son histoire, un sanctuaire où l’on grandit. Nous cherchons ainsi à incarner cette rencontre entre l’héroïne et son livre-refuge, comme une traversée de soi-même, une exploration de ce que Virginia Woolf appelle une « chambre à soi ».
Nous souhaitons répondre à l’appel lancé par Christian Brunel, auteur de L’aventure politique du livre jeunesse, qui, dans son dernier essai, plaide pour des ouvrages capables de secouer les consciences, d’éveiller les esprits et de nourrir le débat. Selon lui, “il n’y a pratiquement pas de femmes en littérature jeunesse, il n’y a que des mères. Il n’y a plus de papas violents, mais seulement des papas poules.” À travers notre regard, nous voulons rire des diktats imposés et de nos propres peurs. Nous souhaitons aborder la violence avec un humour qui la rend visible et la questionne.
À travers ce récit, nous espérons offrir aux jeunes spectateur·rice·s un miroir de leurs propres histoires de violences. Car si ce spectacle parle de violence, il parle aussi de guérison, de transformation, et de la force de se raconter. Nous croyons profondément que l’intime est politique. Lorsque l’on partage une histoire personnelle, que l’on met des mots sur nos souffrances, nos doutes, on espère tisser des liens qui vont au-delà de notre propre expérience. Affronter cette violence permet de se rassembler, c’est une invitation à faire communauté, à faire famille autrement. Ce spectacle nous invite à cultiver la force, à unir nos voix et à exprimer notre opposition face à l’oppression.
Équipe
Co-écriture : Magali Berthe et Fanny Scherer
Illustration textile : Lou Amoros
La Compagnie
La Cie RUBATO est une compagnie de théâtre créée en 2012 et basée à Besançon.
Rubato est un terme utilisé en musique, il indique l’exécution d’un passage avec une grande liberté de rythme. Pour la compagnie, il exprime cette liberté dans la créativité du spectacle vivant.
Dans de ses créations, le théâtre est très souvent associé à une autre discipline, le médiateur commun étant le corps, l’outil principal des comédien-ne-s, leur langage. Les spectacles sont des créations originales où acteurs-trices sont auteurs-trices, relayé.e.s par d’autres intervenant-e-s à la mise en scène.
La Compagnie Rubato s’investit dans la création jeune public depuis le début, et crée des univers poétiques immersifs forts.
La cie s’attache à proposer une rencontre privilégiée entre le public et les artistes à travers des spectacles tout terrain. C’est en ce sens que la compagnie s’inscrit également dans des actions d’éducation artistique et culturelle, et met en place des projets de territoire.
Elle s’investit particulièrement dans des initiatives culturelles en milieu rural, notamment dans les lieux où les propositions artistiques sont rares voire inexistantes.
Productions, Aides et Soutiens
Subvention
Ville de Besançon
Co-productions et/ou résidences
La Nef - Pantin
Théâtre Halle Roublot - Fontenay-sous-bois
Distribution
Co-écriture : Magali Berthe et Fanny Scherer Illustration textile : Lou Amoros
Téléchargements
Prochaines dates
Lieu
Région
Début
Fin
Infos
La Nef
Île-de-France
30/10/2025
30/10/2025
La cie Rubato est en résidence du 21 au 31 octobre 2025. Sortie de résidence le 30 octobre à 11h.
Ce spectacle se déroule dans un livre géant en pop up. L’histoire qui y est racontée est celle d’une claque. Clak est une main et un jour, elle a atterri sur le visage d’une enfant. Celle-ci ne peut plus s’en débarrasser. La claque finit toujours par revenir. Alors comment grandir quand on a une main à la place du visage ?
Intentions
Le livre que nous imaginons, en tant qu’objet et en tant que métaphore, est celui d’une histoire personnelle qui, en se déployant, se transforme en un terrain de lutte. L’histoire de l’enfant qui cherche à se défaire de la claque, de la violence qui s’incruste, est aussi l’histoire de toutes celles et ceux qui, en silence ou à voix haute, tentent de surmonter les violences sociales, culturelles, et systémiques.
C’est une lutte qui se joue sur le terrain de l’intime, mais qui trouve une résonance politique, car elle met en lumière les mécanismes de domination et d’injustice souvent invisibles dans nos quotidiens.
Ainsi, ce spectacle est un appel à réfléchir aux rapports de pouvoir et à revendiquer le droit de réécrire les récits imposés. Nous croyons que raconter son histoire, c’est faire un premier pas vers le changement. Le livre devient, dès lors, un lieu d’affrontement et de réconciliation, un espace où la violence se transforme et où l’intime se fait politique.
Ce projet est une invitation à imaginer un monde où l’on trouve des outils pour traiter les violences. En donnant à voir l’histoire d’un enfant qui se réapproprie son récit, nous espérons offrir aux jeunes spectateur·rice·s un espace pour qu’ils se réapproprient aussi les leurs.
À travers cette création, nous souhaitons explorer le caractère ludique du livre jeunesse en en faisant une œuvre démesurée. Nous voulons jouer avec les échelles pour plonger au cœur du livre, pour l’habiter, pour en faire un espace vivant. Nous voulons créer une forme curieuse et amusante.
Dans le spectacle, le livre prend des proportions gigantesques : il devient un refuge, un lieu où l’on rejoue son histoire, un sanctuaire où l’on grandit. Nous cherchons ainsi à incarner cette rencontre entre l’héroïne et son livre-refuge, comme une traversée de soi-même, une exploration de ce que Virginia Woolf appelle une « chambre à soi ».
Nous souhaitons répondre à l’appel lancé par Christian Brunel, auteur de L’aventure politique du livre jeunesse, qui, dans son dernier essai, plaide pour des ouvrages capables de secouer les consciences, d’éveiller les esprits et de nourrir le débat. Selon lui, “il n’y a pratiquement pas de femmes en littérature jeunesse, il n’y a que des mères. Il n’y a plus de papas violents, mais seulement des papas poules.” À travers notre regard, nous voulons rire des diktats imposés et de nos propres peurs. Nous souhaitons aborder la violence avec un humour qui la rend visible et la questionne.
À travers ce récit, nous espérons offrir aux jeunes spectateur·rice·s un miroir de leurs propres histoires de violences. Car si ce spectacle parle de violence, il parle aussi de guérison, de transformation, et de la force de se raconter. Nous croyons profondément que l’intime est politique. Lorsque l’on partage une histoire personnelle, que l’on met des mots sur nos souffrances, nos doutes, on espère tisser des liens qui vont au-delà de notre propre expérience. Affronter cette violence permet de se rassembler, c’est une invitation à faire communauté, à faire famille autrement. Ce spectacle nous invite à cultiver la force, à unir nos voix et à exprimer notre opposition face à l’oppression.
Co-écriture : Magali Berthe et Fanny Scherer
Illustration textile : Lou Amoros
La Cie RUBATO est une compagnie de théâtre créée en 2012 et basée à Besançon.
Rubato est un terme utilisé en musique, il indique l’exécution d’un passage avec une grande liberté de rythme. Pour la compagnie, il exprime cette liberté dans la créativité du spectacle vivant.
Dans de ses créations, le théâtre est très souvent associé à une autre discipline, le médiateur commun étant le corps, l’outil principal des comédien-ne-s, leur langage. Les spectacles sont des créations originales où acteurs-trices sont auteurs-trices, relayé.e.s par d’autres intervenant-e-s à la mise en scène.
La Compagnie Rubato s’investit dans la création jeune public depuis le début, et crée des univers poétiques immersifs forts.
La cie s’attache à proposer une rencontre privilégiée entre le public et les artistes à travers des spectacles tout terrain. C’est en ce sens que la compagnie s’inscrit également dans des actions d’éducation artistique et culturelle, et met en place des projets de territoire.
Elle s’investit particulièrement dans des initiatives culturelles en milieu rural, notamment dans les lieux où les propositions artistiques sont rares voire inexistantes.
Subvention
Ville de Besançon
Co-productions et/ou résidences
La Nef - Pantin
Théâtre Halle Roublot - Fontenay-sous-bois
Distribution
Co-écriture : Magali Berthe et Fanny Scherer Illustration textile : Lou Amoros
Téléchargements
Lieu | Région | Début | Fin | Infos |
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La Nef | Île-de-France | 30/10/2025 | 30/10/2025 |