Sur le vif
Spectacle
Le dernier jour de Pierre
Un homme marche, accompagné du paysage hivernal, en campagne. Il ne porte pas de sac de voyage, il n’a pas l’air du coin pour autant : c’est Pierre. La neige tombe, il arrive au seuil du village qui va l’accueillir. Il vient sans doute chercher quelque chose, ou non … Il ne semble pas avoir d’objectif, si ce n’est de suivre ce que lui indiquera le présent de ce voyage.
Le fil conducteur de la création de ce spectacle est l’intuition que nous avons de son propos. Le décor évolutif accueillera une vingtaine de
marionnettes à fils pour dresser l’histoire de Pierre, dans l’espace principal.
Pierre va ré-éprouver l’existence au travers d’actions fondamentales : manger, dormir, marcher, observer les autres. Les scènes se déroulent en intérieur et en extérieur, l’atmosphère est calme, apaisante, on sent le feu de bois, des enfants jouent en attendant la soupe et une petite fête se prépare au village.
Pierre pleure en silence dans sa chambre.
Ponctuent cette aventure lente et contemplative, des Brèches Noires. Ce sont des suspensions scéniques métaphoriques, surnaturelles voire horrifiques. Elles sont de plus en plus régulières et se passent en avant-scène. Les Brèches Noires sollicitent des techniques de magie et de manipulation directe.
Les Brèches Noires sont toutes les raisons pour lesquelles Pierre ne s’en sortira pas.
Une fête se prépare au village. Quelques fanions, peut-être quelques notes, on prépare le pain, une chèvre passe. Tout est là pour que l’accomplissement positif ait lieu, Pierre semble avoir trouvé sa place dans cette petite société, il fait jour.
La Chapelle du Village avance vers l’avant-scène et révèle
un énorme coeur, vivant et organique, comme un essaim
d’abeilles niché en son sein. Pendant que le Fête continue
en arrière-plan, l’assassin sort son couteau
et détruit méthodiquement le Coeur.
Pierre fait de même avec le sien.
Noir.
Intention
Retour à la magie de la boîte noire
Une scénographie en deux parties principales, à l’image de l’Histoire de Pierre d’une part, et des Brèches Noires d’autre part.
Quelque chose de central, un grand, grand castelet, les marionnettistes sont au dessus de
l’espace de jeu, debout sur des ponts, on ne les
voit pas. Le Cadre de scène c’est ça, cet écran
naturellement en 3D où évoluent les
marionnettes à fils du spectacle et les décors.
Les changements de décor doivent être
magiques, rapides, silencieux, dans des noirs
brefs et propres. La machinerie, les
machineries permettront de passer de l’un à
l’autre et ce par 7 fois, plus l’épilogue qui
avancera une partie de l’espace marionnette
face public.
Les marionnettes à fils auront trois échelles de
taille possibles, en fonction des « plans ».
Ainsi nous pourrons tantôt voir Pierre marcher
au loin, mais également pleurer avec détails,
lors d’un « plan rapproché » en intérieur. Nous
utilisons pour l’Histoire de Pierre un
vocabulaire assez cinématographique, car il
s’en dégagera sans doute une sensation de cet
ordre.
D’autre part, en avant-scène sans doute, tantôt
à jardin, tantôt à cour, un espace mobile et
modulable : celui des Brèches Noires. Ce
module ne sera absolument pas visible du
public car noyé dans un noir le plus opaque
possible. En jailliront des figures d’échelles
variées et totalement disproportionnées face
aux marionnettes à fils de l’Histoire de Pierre.
Ces apparitions se feront sans décor, elles se
créeront du Néant et y retourneront, de façon
vaporeuse ou tranchante selon leur contenu et
leur durée. Il devrait y en avoir 4 ou 5. Les
Brèches Noires sont horrifiques, surnaturelles,
cauchemardesques, saisissantes.
Distribution
Dramaturgie, Conception et Mise en Scène : Baptiste Zsilina
En collaboration avec Léa Guillec
Construction Marionnette et Décor : Baptiste Zsilina
Avec : Eglantine Remblier, Marion Pirault
Costumes : Sarah Rieu
Composition Musique : Baptiste Zsilina
Musiciens : Distribution en cours.
Mixage et Collaboration Musique Electro : Arthur Bohl
Cadre de Scène et Machinerie : Nicolas Pautrat
Assisté par Coline Agard et Thierry Hett.
Marionnettistes : Marion Pirault, Coline Agard, Léa Guillec, Christophe Pottier et Églantine Remblier.
Régie Générale et Création Lumière : Loris Lallouette
Photos de Plateau : Serge Gutwirth
Diffusion : Anna Massonnet
Déjà passé
Lieu
Région
Début
Fin
Infos
Théâtre du Chêne Noir
Provence-Alpes-Côte d'Azur
11/09/2023
16/09/2023
La Fabrik'Théâtre
Provence-Alpes-Côte d'Azur
04/09/2023
09/09/2023
Théâtre du Jeu de Paume
Provence-Alpes-Côte d'Azur
28/08/2023
02/09/2023
Le MeTT
Auvergne-Rhône-Alpes
09/05/2023
09/05/2023
L'Entre-Pont
Provence-Alpes-Côte d'Azur
24/04/2023
24/04/2023
En résidence de création à L'Entre-Pont - Nice du 17 au 22 avril 2023, pour sa prochaine création de marionnette contemporaine "Le dernier jour de Pierre", la compagnie DERAÏDENZ vous ouvre les portes de son travail en cours le lundi 24 mars à 15h.
Théâtre du Chêne Noir
Provence-Alpes-Côte d'Azur
29/03/2023
29/03/2023
Sortie de résidence à 19h
La Distillerie
Provence-Alpes-Côte d'Azur
17/02/2023
17/02/2023
Présentation de projet à 15h
Un homme marche, accompagné du paysage hivernal, en campagne. Il ne porte pas de sac de voyage, il n’a pas l’air du coin pour autant : c’est Pierre. La neige tombe, il arrive au seuil du village qui va l’accueillir. Il vient sans doute chercher quelque chose, ou non … Il ne semble pas avoir d’objectif, si ce n’est de suivre ce que lui indiquera le présent de ce voyage.
Le fil conducteur de la création de ce spectacle est l’intuition que nous avons de son propos. Le décor évolutif accueillera une vingtaine de
marionnettes à fils pour dresser l’histoire de Pierre, dans l’espace principal.
Pierre va ré-éprouver l’existence au travers d’actions fondamentales : manger, dormir, marcher, observer les autres. Les scènes se déroulent en intérieur et en extérieur, l’atmosphère est calme, apaisante, on sent le feu de bois, des enfants jouent en attendant la soupe et une petite fête se prépare au village.
Pierre pleure en silence dans sa chambre.
Ponctuent cette aventure lente et contemplative, des Brèches Noires. Ce sont des suspensions scéniques métaphoriques, surnaturelles voire horrifiques. Elles sont de plus en plus régulières et se passent en avant-scène. Les Brèches Noires sollicitent des techniques de magie et de manipulation directe.
Les Brèches Noires sont toutes les raisons pour lesquelles Pierre ne s’en sortira pas.
Une fête se prépare au village. Quelques fanions, peut-être quelques notes, on prépare le pain, une chèvre passe. Tout est là pour que l’accomplissement positif ait lieu, Pierre semble avoir trouvé sa place dans cette petite société, il fait jour.
La Chapelle du Village avance vers l’avant-scène et révèle
un énorme coeur, vivant et organique, comme un essaim
d’abeilles niché en son sein. Pendant que le Fête continue
en arrière-plan, l’assassin sort son couteau
et détruit méthodiquement le Coeur.
Pierre fait de même avec le sien.
Noir.
Intention
Retour à la magie de la boîte noire
Une scénographie en deux parties principales, à l’image de l’Histoire de Pierre d’une part, et des Brèches Noires d’autre part.
Quelque chose de central, un grand, grand castelet, les marionnettistes sont au dessus de
l’espace de jeu, debout sur des ponts, on ne les
voit pas. Le Cadre de scène c’est ça, cet écran
naturellement en 3D où évoluent les
marionnettes à fils du spectacle et les décors.
Les changements de décor doivent être
magiques, rapides, silencieux, dans des noirs
brefs et propres. La machinerie, les
machineries permettront de passer de l’un à
l’autre et ce par 7 fois, plus l’épilogue qui
avancera une partie de l’espace marionnette
face public.
Les marionnettes à fils auront trois échelles de
taille possibles, en fonction des « plans ».
Ainsi nous pourrons tantôt voir Pierre marcher
au loin, mais également pleurer avec détails,
lors d’un « plan rapproché » en intérieur. Nous
utilisons pour l’Histoire de Pierre un
vocabulaire assez cinématographique, car il
s’en dégagera sans doute une sensation de cet
ordre.
D’autre part, en avant-scène sans doute, tantôt
à jardin, tantôt à cour, un espace mobile et
modulable : celui des Brèches Noires. Ce
module ne sera absolument pas visible du
public car noyé dans un noir le plus opaque
possible. En jailliront des figures d’échelles
variées et totalement disproportionnées face
aux marionnettes à fils de l’Histoire de Pierre.
Ces apparitions se feront sans décor, elles se
créeront du Néant et y retourneront, de façon
vaporeuse ou tranchante selon leur contenu et
leur durée. Il devrait y en avoir 4 ou 5. Les
Brèches Noires sont horrifiques, surnaturelles,
cauchemardesques, saisissantes.
Distribution
Dramaturgie, Conception et Mise en Scène : Baptiste Zsilina
En collaboration avec Léa Guillec
Construction Marionnette et Décor : Baptiste Zsilina
Avec : Eglantine Remblier, Marion Pirault
Costumes : Sarah Rieu
Composition Musique : Baptiste Zsilina
Musiciens : Distribution en cours.
Mixage et Collaboration Musique Electro : Arthur Bohl
Cadre de Scène et Machinerie : Nicolas Pautrat
Assisté par Coline Agard et Thierry Hett.
Marionnettistes : Marion Pirault, Coline Agard, Léa Guillec, Christophe Pottier et Églantine Remblier.
Régie Générale et Création Lumière : Loris Lallouette
Photos de Plateau : Serge Gutwirth
Diffusion : Anna Massonnet
Lieu | Région | Début | Fin | Infos |
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Théâtre du Chêne Noir | Provence-Alpes-Côte d'Azur | 11/09/2023 | 16/09/2023 | |
La Fabrik'Théâtre | Provence-Alpes-Côte d'Azur | 04/09/2023 | 09/09/2023 | |
Théâtre du Jeu de Paume | Provence-Alpes-Côte d'Azur | 28/08/2023 | 02/09/2023 | |
Le MeTT | Auvergne-Rhône-Alpes | 09/05/2023 | 09/05/2023 | |
L'Entre-Pont | Provence-Alpes-Côte d'Azur | 24/04/2023 | 24/04/2023 | En résidence de création à L'Entre-Pont - Nice du 17 au 22 avril 2023, pour sa prochaine création de marionnette contemporaine "Le dernier jour de Pierre", la compagnie DERAÏDENZ vous ouvre les portes de son travail en cours le lundi 24 mars à 15h. |
Théâtre du Chêne Noir | Provence-Alpes-Côte d'Azur | 29/03/2023 | 29/03/2023 | Sortie de résidence à 19h |
La Distillerie | Provence-Alpes-Côte d'Azur | 17/02/2023 | 17/02/2023 | Présentation de projet à 15h |