Sur le vif

Au début du spectacle, le personnage Gaston n'a plus goût à rien : sa vie est partagée entre le sommeil, l'attente du soir, de brefs repas, l'espoir d'une visite qui ne vient jamais... Face à son déclin et cette solitude, il se prend à espérer de mourir et fait une tentative, sans succès, car la Mort l'en empêche. Il n'est pas tout à fait temps pour la Mort de le libérer.

Quand celle-ci choisit le juste moment, notre Gaston prend peur, il s'agite, trouve un regain d'énergie, il ne se sent plus si vieux que ça finalement et a encore beaucoup de choses à faire. Il décide de ruser pour la chasser.

Intention

Suite à un travail de territoire auprès des personnes âgées, elles ont eu l’envie de créer ce court solo pour exprimer avec humour leur appréhension du jour où ils ne seront plus; ou au contraire l’envie pressante de n’être plus.
« Nous sommes ce que tu seras » disent les squelettes des danses macabres. Nous partageons tous cette même condition, de naître à condition de mourir et vice versa. Elles souhaitent faire de ce solo un moment burlesque et touchant, afin d’en rire plutôt que d’en pleurer, et de questionner le libre-arbitre dans le choix de la fin de vie.
Au début du spectacle, le personnage Gaston n’a plus goût à rien : sa vie est partagée entre le sommeil, l’attente du soir, de brefs repas, l’espoir d’une visite qui ne vient jamais… Face à son déclin et cette solitude, il se prend à espérer de mourir et fait une tentative, sans succès, car la Mort l’en empêche. Il n’est pas tout à fait temps pour la Mort de le libérer.
Quand celle-ci choisit le juste moment, notre Gaston prend peur, il s’agite, trouve un regain d’énergie, il ne se sent plus si vieux que ça finalement et a encore beaucoup de choses à faire. Il décide de ruser pour la chasser.

Distribution

Mise en scène : Solène Briquet et Cécile Lemaitre
Manipulation (en alternance) : Solène Briquet et Cécile Lemaitre
Construction de Monsieur Gaston : Claire Vialon

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