Sur le vif

Les deux comédiens derrière un castelet, en personnage de Gisèle et Jean-Marc, qui deviennent manipulateur ou narrateur. Gisèle et Jean-Marc ne sont pas très à l'aise en société et sont plutôt attribué à un style catholique bien-pensant, colporteur des valeurs anciennes et respectueuses. Ils sont accueillants et souriants. Ils vont présenter un spectacle en carton, qu'ils ont fabriqué avec soin. Voici leurs premiers mots, une fois le public installé : « Nous allons vous présentez des poèmes de quatre lignes de Fernando Pessoa, poète portugais, écrits entre 1934 et 1935, sous formes de courtes scénettes, n'ayant ni queue ni tête, et aucun lien entre elles. Les poèmes seront illustrés par les plus grands peintres de leur époque. » Il y a autant de quatrains que de micro scénettes. Ils utilisent des images extraites de tableaux connus pour en extraire les personnages, comme : Le Déjeuner sur l'herbe de Manet, Le tricheur à l'as de carreau de Georges de La Tour, Narcisse de Caravage, Les Danseuses de Degas. Les silhouettes sont des simples impressions en couleurs collées et découpées sur du carton, manipulées à vue par une prise au dos. Les silhouettes sorties des musées s'animent et deviennent autonomes. Le castelet est leur monde, avec le ciel du paradis, la terre et le feu des enfers. Ils font des variations avec : • Le jeu de la comédienne et du comédien. • Le geste et la manipulation des silhouettes en carton, dans le castelet. • des "jingles" sonores créés par Pierre Bernert pour chaque scène, envoyés par l'un ou l'autre des comédiens, diffusés dans des enceintes intégrées au décor. • le texte dit au public directement ou par les personnages de papier, par l'un ou l'autre des comédiens, en amont, en même temps ou après le jeu des silhouettes. Ils souhaitent simplement faire du théâtre, colporter de la poésie et des images de tableaux connus de manière ludique et vivante. S'en dégage un humour qui se rapprocherait de celui des Monthy Python.

Intention

La cie l’hiver nu (Baptiste Etard et Claire Perraudeau) a accueilli en 2013 en Lozère, le collectif Grand Réservoir (marionnettistes de la 7ème promotion de l’ESNAM de Charleville–Mézières (08) et artistes associés). Ce sont créés des spectacles courts dans différents espaces de leur lieu de fabrique au Viala de Lanuejols (48), à partir de textes de Fernando Pessoa choisis par Claire Perraudeau et tirés au sort. Antonin Lebrun, Laëtitia Labre et Cécile Doutey ont participé avec Juliette Belliard et Pierre Bernert à ce laboratoire.

Juliette Belliard et Pierre Bernert ont eu envie de continuer d’explorer les écrits de cet auteur et plus précisément le recueil des Quatrains, poèmes de 4 lignes.

L’envie de cette mise en scène s’inscrit dans un projet au long terme de la compagnie appelé  » Marionnettes à domicile ».
C’est une volonté de créer des spectacles courts, de 15 minutes environ, adaptables sur une table pour jouer au domicile des gens, pour un maximum de 5 spectateurs, pour des publics isolés ou en perte d’autonomie.
Ce spectacle peut être joué dans des petits lieux en salle ou lors de festivals tout public, pour un maximum de 15 personnes (sans gradin) et 80 personnes (avec gradin). Les Quatrains correspond au 2ème volet de ce projet.

Distribution

mise en scène et jeu : Juliette Belliard et Pierre Bernert

regard extérieur : Antonin Lebrun

construction des silhouettes et du castelet : Antonin Lebrun, Juliette Belliard et Pierre Bernert

regards complices : Laëtitia Labre, Cécile Doutey et l’hiver nu

Téléchargements

Les Quatrains

Dossier de diffusion

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