Sur le vif

 En collaboration avec Teatro GiocoVita

ll y a très longtemps, dans un pays très lointain, un empereur très coquet. Se présentent un jour au royaume deux escrocs, ils disent pouvoir tisser le plus fabuleux des tissus : invisible pour les imbéciles!... La forme de ce conte malicieux permet de transposer dans un monde imaginaire une réflexion profonde sur la fièvre d'obéissance de l'être humain. Notre langage est un théâtre de marionnette corporel, un théâtre d’ombres, où les corps réels co-habitent avec des “corps –silhouettes”, pour jouer des multiples couches de lecture de ce conte.

Intention

La rumeur : fantasme ou conformisme?
Au lieu d’une étoffe, les tailleurs tissent une rumeur. Ils la travaillent comme une matière, et la laissent se répandre comme une ombre. En vantant leur tissu soi-disant invisible par les sots, ils utilisent le pouvoir du conformisme et du merveilleux. Et la foule, comme la cour, comme l’empereur, acceptent de trahir leurs perceptions pour ne pas paraitre imbéciles, ou ridicules. Ils se laissent l’ombre les envahir.
Mais l’enfant, qui affirme au milieu de la foule que le roi est nu, fait la lumière, et rend à la vérité sa couleur…

Nous imaginons un théâtre d’ombre et de fresques, de corps réels et de “corps –silhouettes”, pour jouer des multiples couches de lecture de ce conte.
Nous poursuivrons notre recherche de théâtre de marionnette corporelle, où le corps des marionnettistes s’imbrique et s’immiscent dans les parties laissées vacantes des masques ou des marionnettes. Nous le ferons dialoguer avec le théâtre d’ombre.

Distribution

De et avec:
Grit Krausse, Hugues Hollenstein, Guillaume Druel
Conseil artistique: Fabrizio Montecchi et Nicoletta Gariani
Toiles peintes, silhouettes et masques: Lara Manipoud
Musique et machineries: Guillaume Druel
Scénographie: Luc Boissinot, Hugues Hollenstein
Costumes: Heloise Calmet
Eclairages: Nicolas Mignet et Matthieu Fays

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