Sur le vif

Dans le silence qui dure des éternités, j’attends qu’on me remonte, qu’une main tourne la petite clé que j’ai dans le dos… Quand quelqu’un ose tourner la clé, comme ça, pour voir ce que ça fait, ça commence à parler et à faire, des mots et des gestes oubliés. Sans filet, deux corps s’avancent l’un vers l’autre, l’aventure commence. Eternités : un solo marionnettique, comme un geste d’amour et d’acrobate, sur un fil, sans filet.

Eternités from Cie En Verre et contre Tout on Vimeo.

Eternités from Cie En Verre et contre Tout on Vimeo.

Intention

L’amour comme thème principal du spectacle. De l’amour, elle en explore tous les âges. Du début à la fin, il est question d’amour, puisque le personnage est l’Amour. Il naît, grandit, vit et meurt, mais il est traversé par une force plus grande encore. Et puis, il y a le temps qui passe, qui fuit, qui nous échappe. C’est un temps court et pourtant tellement long. Il peut durer des éternités. C’est un personnage qui a pris la poussière, qu’on a oublié, qu’on a laissé de côté. Il parle, et alors le temps file à toute vitesse. Le temps de parole s’écoule comme un sablier.

Dans la première phase du texte il est question de pâte à modeler. Cela a tout de suite fait écho à une ancienne envie de travailler l’argile. Elle est malléable, mais elle sèche vite si on ne l’humidifie pas. L’amour, si on ne le nourrit pas, se craquelle et tombe en poussière. L’argile est une matière lourde, qui laisse des traces. L’idée était de faire un théâtre brut, à l’image de cette matière.

Distribution

Actrice : Marion Vedrenne
Regards extérieurs : Laurent Michelin, Brice Coupey

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