Sur le vif

Sur la banquise, Blanc comme neige, un jeune Inuit de cinq ans, va choisir son nouveau prénom pour lui porter chance. Sa grand-mère Ningiuk le guide en lui racontant les épisodes
marquant de sa vie et ses rencontres avec les animaux polaires dont il pourrait reprendre le nom.

Tout commence le jour de sa naissance. Le Blanc a recouvert le monde de son grand manteau et le nouveau-né a disparu ! La grand-mère se lance sur les traces de son petit-fils : au bout de la course, c’est la Grande Ourse qui rend l’enfant aux siens, puis s’élance dans le ciel. Ainsi commence la longue nuit... Canne à pêche sur l’épaule, voilà Blanc comme neige parti en quête de poisson. Rêvant d’une pêche miraculeuse, il en oublie sa ligne et tombe à l’eau ! Cette plongée parmi de merveilleux mammifères donne des idées à sa grand-mère, mais Blanc comme neige refuse de troquer son prénom pour une faute d’inattention. Il décide que la nuit lui portera conseil et rencontre l’oiseau qui l’habite : le harfang des neiges. Après l’écaille, la plume ? Non et non ! Mais alors, quel prénom choisira-t-il ?

Intention

Nous sommes parties de l’expérience de vie d’une des artistes en Finlande et de la lecture de contes traditionnels inuits pour enfants et adultes. Nous avons ensuite mené une écriture de plateau et des recherches plastiques.

Blanc comme neige est un spectacle sur la découverte de soi-même, une sorte de parcours initiatique à travers les récits que portent la grand-mère et la chamane. Pour choisir son prénom, Blanc comme neige va apprendre à dire « non » et va écouter les différentes étapes de sa vie, de la naissance à l’apprentissage de la marche jusqu’à trouver son autonomie.

A travers l’immensité de ce paysage fait de glace et de neige, nous avions envie de raconter cette difficulté de savoir qui on est face aux autres (famille, appartenance culturelle…) et comment l’individu se forge. Par ce voyage dans le Grand Nord, se révèlent les notions de bienveillance, de confiance et de soutien qui nous font nous sentir bien et accepté comme on est. Il y a une vraie dimension magique dans chaque récit ou encore dans la présence et les transformations de la chamane. C’est une magie du quotidien, omniprésente et qui guide notre héros, pas à pas.

L’utilisation des marionnettes profite à cette poésie d’un retour sur le passé pour comprendre qui on est et comment les différentes étapes de notre vie nous forment. Dans le spectacle, il y a la situation présente : la cérémonie du prénom où le garçon est représenté par une marionnette portée à la taille réelle. Quand le récit bascule pour raconter les souvenirs de son enfance, on entre là dans un monde miniature où l’enfant est représenté par une toute petite marionnette.

Distribution

Écriture, mise en scène, construction et
Interprétation : Solène Briquet et Cécile Lemaitre
Regard complice sur la mise en scène et direction d’acteur : Yann Dacosta
Collaboration artistique : Hubert Jégat
Aide à la construction : Anna Kobylarz
Création musique : Lorette Zitouni
Création vidéo : Nikodio
Création lumière : Olivier Irthum

PARTENAIRES ET SOUTIENS

DRAC Normandie, Région Normandie, Département Seine-Maritime et Ville de Rouen ; Ville de Sotteville-lès-Rouen, CHU-Hopitaux de Rouen et Porte 10, Mômo Festival (72), Espace Philippe Torreton (St-Pierre- les-Elbeuf), Théâtre en Seine (Duclair), L’Etincelle (Rouen), Espace Culturel Beaumarchais (Maromme), Le Tas de Sable-Ches Panses Vertes – Pôle des arts de la marionnette, missionné par le Ministère de la Culture et de la Communication au titre du compagnonnage marionnette (Amiens).