Sur le vif

Les Hautes Herbes est un spectacle pour trois acteurs-manipulateurs, un musicien et beaucoup de vent. On y brasse de l’air, on y arpente la brume pour toucher du doigt l’improbabilité d’une compréhension simple des choses.
Sur scène, une soufflerie d’essais aérodynamiques permet de manipuler les éléments atmosphériques. Cet objet, à la beauté toute Gustaveiffellienne, est une machine de décomposition moléculaire, une lentille à déformation optique. Une cabine de cinéma du réel qui permet de passer du microscopique au cinémascope, de la théorie des cordes aux cow-boys de Mongolie. Au fond, nous pourrions résumer Les Hautes Herbes par cet adage célèbre de Bruce Lee: « Be Water my friend ».

Intention

Arnaud Louski-Pane est marionnettiste. Son processus de travail utilise la méthode scientifique à part égale avec l’intuition. Il en tire, plus qu’une efficacité de résultat, une poétique du rapport à la matière.
Les Hautes Herbes parle de notre rapport à l’identité et au groupe, à travers la manipulation des fluides. Son langage chevauche ceux du cirque, de la manipulation, du jonglage voire du domptage.

Distribution

Conception : Arnaud Louski-Pane
Dramaturgie : Simon Gauchet
Sur scène :Damien Briançon, Cécile Briand, Alice Rüest, Antoine Birot

Téléchargements

Les Hautes Herbes/ Crédit Gwendoline Descamps

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