Sur le vif

Dans une ville défigurée, les relations sociales sont réglementées par le Ministère du Paraître. Chaque habitant, comme l'exige la loi, est dans l'obligation de porter un masque. Et ceci a ainsi fait le bonheur et les affaires du commerçant Gratton, marchand de masques de la ville.

Un jour, pendant son recensement annuel, Gratton se rend compte qu'un foyer n'a pas acheté de masque. Il avertit donc le Ministre du Paraître en personne. Celui-ci ordonne à Gratton de mener son enquête. Gratton se lance alors dans une aventure poétique qui le mènera jusqu'à la Maison aux arbres étourdis, le repère des sans-masques. 

Intention

La maison aux arbres étourdis est un conte poétique, une écriture visuelle où l’on suggère plus qu’on ne montre. Sur scène, une fenêtre embuée. Une ville se dessine sur le carreau et l’aventure commence. Tout l’histoire se déroule derrière cette fenêtre qui s’ouvre tour à tour sur différents espaces.

Notre histoire se passe dans un futur indéterminé, dans une ville régie par un nouveau roi : le paraître. En dissimulant qui ils sont vraiment, les citoyens se suivent et se ressemblent, sans bruit, sans débordement et surtout sans émotion. Le nouveau mot d’ordre : « Ne laissez pas vos émotions prendre le pouvoir ! » L’humanité disparaît. Le paraître prend alors toute la place et chasse peu à peu l’essentiel, nos identités, nos émotions et notre liberté. Pourtant, une poignée d’irréductibles résistent à coups de musique, de couleur, de danse et de sourires. Une poignée de rêveurs qui pourraient bien contaminer le reste de la population, car si la servilité est contagieuse, l’envie de liberté l’est encore plus.

Distribution

Aurore Cailleret et Lolita Barozzi

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