Sur le vif
Spectacle
Il pleut sous mon oreiller
Auteur: Nathalie Baldo / Johanne Huysman
Mise en scène: Nathalie Baldo
Tentative dérisoire de sauvegarde des images nocturnes, Il pleut sous mon oreiller évoque cet entre-deux des yeux à demi-clos, entre sommeil et réveil. Que reste-t-il des images de la nuit dans ces quelques secondes qui nous séparent du réveil? Que nous donne à voir ce petit laps de temps infime? Cet instant-là est comme le recueil des échos de la nuit, comme un écrin pour accueillir quelques fragments de rêves perdus … Il pleut sous mon oreiller… instant fragile, éphémère… j’ai bien dormi et je voudrais rêver encore un peu! «Plus avance mon réveil, plus je constate que ce doit être surprenant»
Intention
Une scénographie circulaire, en cercles concentriques…..
Le premier cercle est celui de l’armature, de la structure, de l’ossature. Celui qui défini l’espace de la «dormeveille». Le lieu de l’entre-deux. Un espace semi clos, tendu de transparences, intime comme le dessous de l’oreiller, précieux comme un écrin.
Le second cercle à l’intérieur du premier est le cercle des gens. Ceux qui se préparent à se réveiller, ou à dormir – et rêver- encore un peu. Les spectateurs.
Le troisième est le cercle des images : douze aquariums délimitent l’espace spectateurs/spectacle. Douze aquariums peuplés d’objets, en repos ou en attente, comme un cabinet de curiosités : êtres hybrides, paysages miniatures… Images nocturnes persistantes, images nocturnes en semi liberté, juste à hauteur des yeux, juste à portée de main. La frontière est fragile, franchissable du regard.
Alors…
Mettre en jeu un autre regard. Oser voir à travers. Si le spectateur ne peut se déplacer, il peut laisser courir ses yeux au-delà.
Et poser un regard neuf sur les choses.
Regard intelligent qui choisi son point de vue. Regard subjectif, sensible qui refuse, aime, s’émeut, s’énerve. Subtilité de la perception. Voir et regarder. Passer à travers l’image prise dans le verre pour en attraper une autre vivante juste derrière ; ou imbriquer, mêler l’image captive, immobile de l’aquarium et l’image libre et vivante du quatrième cercle: le centre : le lieu de la danse et du jeu.
La transparence du verre de l’aquarium, la transparence de l’habillage du décor, la transparence des lumières permettent ces expériences de regard.
Distribution
Conception, chorégraphie, interprétation : Nathalie Baldo
Création sonore et musicale, interprétation : Jean-Baptiste Rubin
Création lumière: Annie Leuridan
Objets : Johanne Huysman
Décor : Anne Legroux
Assistées de Christelle Delcambre
Création structure: Alex Herman
Création costume : Catherine Lefebvre
Réalisation costume : Annick Bailliet
Régie tournées : Robin Mignot ou Nathalie Perrier
Déjà passé
Auteur: Nathalie Baldo / Johanne Huysman
Mise en scène: Nathalie Baldo
Tentative dérisoire de sauvegarde des images nocturnes, Il pleut sous mon oreiller évoque cet entre-deux des yeux à demi-clos, entre sommeil et réveil. Que reste-t-il des images de la nuit dans ces quelques secondes qui nous séparent du réveil? Que nous donne à voir ce petit laps de temps infime? Cet instant-là est comme le recueil des échos de la nuit, comme un écrin pour accueillir quelques fragments de rêves perdus … Il pleut sous mon oreiller… instant fragile, éphémère… j’ai bien dormi et je voudrais rêver encore un peu! «Plus avance mon réveil, plus je constate que ce doit être surprenant»
Intention
Une scénographie circulaire, en cercles concentriques…..
Le premier cercle est celui de l’armature, de la structure, de l’ossature. Celui qui défini l’espace de la «dormeveille». Le lieu de l’entre-deux. Un espace semi clos, tendu de transparences, intime comme le dessous de l’oreiller, précieux comme un écrin.
Le second cercle à l’intérieur du premier est le cercle des gens. Ceux qui se préparent à se réveiller, ou à dormir – et rêver- encore un peu. Les spectateurs.
Le troisième est le cercle des images : douze aquariums délimitent l’espace spectateurs/spectacle. Douze aquariums peuplés d’objets, en repos ou en attente, comme un cabinet de curiosités : êtres hybrides, paysages miniatures… Images nocturnes persistantes, images nocturnes en semi liberté, juste à hauteur des yeux, juste à portée de main. La frontière est fragile, franchissable du regard.
Alors…
Mettre en jeu un autre regard. Oser voir à travers. Si le spectateur ne peut se déplacer, il peut laisser courir ses yeux au-delà.
Et poser un regard neuf sur les choses.
Regard intelligent qui choisi son point de vue. Regard subjectif, sensible qui refuse, aime, s’émeut, s’énerve. Subtilité de la perception. Voir et regarder. Passer à travers l’image prise dans le verre pour en attraper une autre vivante juste derrière ; ou imbriquer, mêler l’image captive, immobile de l’aquarium et l’image libre et vivante du quatrième cercle: le centre : le lieu de la danse et du jeu.
La transparence du verre de l’aquarium, la transparence de l’habillage du décor, la transparence des lumières permettent ces expériences de regard.
Distribution
Conception, chorégraphie, interprétation : Nathalie Baldo
Création sonore et musicale, interprétation : Jean-Baptiste Rubin
Création lumière: Annie Leuridan
Objets : Johanne Huysman
Décor : Anne Legroux
Assistées de Christelle Delcambre
Création structure: Alex Herman
Création costume : Catherine Lefebvre
Réalisation costume : Annick Bailliet
Régie tournées : Robin Mignot ou Nathalie Perrier