Happening marionnettique : des artistes se sont déployés dans la rue

« Le 26 mai 2020, aux quatre coins de la France (Franche-Comté, Drôme, Île de France, Nouvelle Aquitaine…) des artistes se sont déployés en douceur dans l’espace public pour un acte poétique national. 
 
« Enterrer les morts, réparer les vivants » est une phrase extraite de « Platonov » d’Anton Tchekhov. De celle-ci naît « Rendre hommage aux morts et réveiller les vivants ». Telle sera notre ligne conductrice.
Éloignés, mais ensemble, pour habiter l’espace, raconter notre nécessité d’inventer, d’exister, d’ouvrir une brèche à un autre possible et rappeler que l’Art et la Culture font partie d’un tout, qu’elle est d’utilité publique et que nos métiers sont à sauver comme tous les autres métiers.

Un premier acte poétique  avait eu lieu pour le 1er mai  à Bayonne, à  l‘initiative d’artistes de différentes Compagnies, reliés pour certaines à « Taula », fédération des Compagnies de Spectacle Vivant sur l’Agglomération Pays Basque , et soutenue par Grandrue,  fédération des Arts de la rue en Nouvelle Aquitaine.
Cet élan a ensuite rejoint celui de la Francomtoise de rue à l’origine du projet artistique conçu pour le 26 mai.
L’objectif est de se fédérer entre artistes de tout milieu confondus, le même jour, à la même heure et poser un acte fort : celui de penser ensemble la culture, avec tous les travailleur.ses de ce secteur et d’ouvrir un dialogue avec ceux et celles qui pensent et font la culture sur notre territoire.
Leurs revendications : 
– On continue d’exister, de faire notre travail, de nous réinventer… d’ouvrir une brèche d’un autre possible.

– On revendique le droit d’habiter l’espace, de rêver notre territoire, de donner de la vie, de raconter notre nécessité d’échanger.
– On revendique le fait que l’art et la culture sont d’utilité publique, qu’ils sont ramifiés à tous les autres secteurs, que nos métiers  sont à sauver comme tous les autres métiers.

– On revendique le fait d’affirmer notre singularité et notre place comme chacun.e tend à le faire.«