À l’occasion des 40 ans du TJP, retour sur la naissance de l’institution en présence de son fondateur André Pomarat.
Quand le TJP était encore un Tout Jeune Projet : la fabrique de l’institution (1974/1991). Aujourd’hui, le TJP bénéficie du label Centre Dramatique National, de deux lieux dans les quartiers de la Petite France et de la Krutenau. Son projet artistique est largement orienté vers les pratiques des arts de la marionnette. Le TJP est ouvert à tous, y compris aux plus jeunes. Ces caractéristiques qui font l’identité de l’institution sont intimement liées à son histoire, dès les premiers balbutiements.
À l’occasion de l’anniversaire des 40 ans de l’institution, Renaud Herbin propose de revenir sur la période 74/91 en présence d’André Pomarat, fondateur de la Maison des Arts et Loisirs (MAL) qui devint la MAL/TJP puis le TJP. De la création en 1974 à la labellisation en CDN en 1991, André Pomarat et son équipe ont su inscrire le projet du lieu durablement dans la ville. Le projet artistique d’André Pomarat porte très rapidement sur des pratiques et des formes en pleines mutations, encore très mal connues du grand public : les arts de la marionnette, mais aussi les arts du geste (le mime corporel), de la parole (le conte), les arts de la rue (animations de la Petite France).
Le projet d’André Pomarat s’engage aussi pour la reconnaissance des artistes et des propositions qui s’adressent aux plus jeunes. Au début des années 80, ces artistes n’ont ni les moyens de créer leurs spectacles, ni la possibilité de les tourner dans des conditions décentes et professionnelles. Le TJP devient un lieu-phare dans le domaine du jeune public.
Par son ouverture et sa curiosité, André Pomarat garde l’esprit de pionnier et d’inventeur et fait du TJP une institution forte à Strasbourg et reconnue nationalement et internationalement.
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