Décès de Brunella Eruli

Le Centre UNIMA-Italie, ses amis saluent la mémoire de notre amie, Madame la Professeur Brunella Eruli, décédée le 8 août 2012 à Florence.
Cette grande dame de la recherche scientifique et des arts de la marionnette a beaucoup apporté au monde de la marionnette.
Universitaire de renom, nombreux sont ses travaux, ses articles, ses recherches, ainsi que précieux son travail en tant que directrice de la revue Puck de l’I.I.M de Charleville-Mézières, faisant d’elle une des grandes personnalités de l’art de la marionnette.
Nous l’avions vu déjà très malade à Chengdu où, malgré son état de santé, elle avait tenu à participer à notre Congrès Mondial. Durant son séjour en Chine, elle préparait le prochain numéro de la revue.
Nous perdons une grande amie de la marionnette.
Ses funérailles ont eu lieu le 14 août à Florence.
Très amicalement
Pour le Centre UNIMA-Italie
Aldo De Martino – Président
Albert Bagno – Conseiller International
Nombreuses personnes ont souhaité exprimer leur tristesse et émotion, après la disparition de Brunella Eruli et ont envoyé quelques mots que l’unima a mis en ligne et que vous pouvez à lire en suivant le lien en bas de page.
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Nous avons appris avec une très grande tristesse la disparition, le 8 août dernier, de Brunella Eruli. Brunella était, depuis sa création en 1988 et à l’invitation de Margareta Niculescu, la rédactrice en chef de notre revue PUCK La marionnette et les autres arts, désormais publiée en collaboration avec les éditions L’Entretemps.
Professeur à l’université de Sienne (Italie), cette spécialiste des avant-gardes du XXe siècle et du théâtre contemporain a largement contribué à réinscrire les arts de la marionnette dans l’histoire du spectacle vivant, leur donnant ainsi la place et la légitimité qui leur reviennent de droit.
En témoigne tout particulièrement, l’ensemble de la collection de la revue PUCK, véritable somme de références dans ce domaine et dont le 19e numéro est actuellement en cours d’achèvement. Affaiblie ces dernières semaines, Brunella Eruli n’avait pas pour autant cessé d’en assurer la coordination et les relectures. Consacré aux collectionneurs et collections, il paraîtra début octobre et lui sera plus particulièrement dédié.
Femme de cœur et d’esprit, Brunella Eruli traversait la vie avec élégance et curiosité. Elle savait mieux que quiconque ouvrir le champ des réflexions en conviant des auteurs à croiser leurs points de vue et leurs expériences, réservant toujours, parmi ces collaborations, une large place aux artistes eux-mêmes.
Nous voulons saluer ici l’intelligence de ses analyses et sa profonde sensibilité qui ont durablement, et de façon irréversible, marqué la vision que l’on a aujourd’hui de la marionnette. Nous perdons une amie.
L’équipe de l’Institut International de la Marionnette.

It is with great sadness that we have learnt of the death on 8 August of Brunella Eruli. Brunella was the editor of our review Puck La Marionnette et les autres arts, now published in collaboration with the L’Entretemps publications, since its creation in 1988, when Margareta Niculescu invited her to take up this responsibility.
Brunella Eruli, a specialist in the contemporary and avant-garde theatre of the 20th century, lectured at the University of Sienna (Italy). She greatly contributed to the reintroduction of the arts of puppetry into the history of live theatre, giving them their rightful place and legitimacy.
This is particularly attested in the entire collection of the review Puck, a veritable sum of references in this domain, including the 19th edition which is at present being finalised. Although in the last weeks of her life Brunella was weak, she nevertheless continued to fulfil her role as coordinator and reader. This edition, which deals with collectors and collections, will come out at the beginning of October, and will be particularly dedicated to her.
Brunella was a woman who had both intelligence and heart, who lived life with elegance and curiosity. She was expert at opening fields of reflection, by inviting authors to exchange points of view and experiences, always giving the most important place to the artists themselves.
We would like to salute the intelligence of her analyses and her deep sensitivity which have marked in a durable and irreversible way the vision we have today of the puppet. We have indeed lost a friend.
The team of the Institute.